Peint par des imposteurs aux couleurs idylliques et vagues de l’ “ avenir ”, l’abandon des prérogatives et attributs de la souveraineté nationale sans que rien n’y oblige, sinon les appétits du capitalisme apatride et le panurgisme des élites, constitue un crime historique sans précédent.
La souveraineté nationale, ce n’est rien d’autre que la liberté, notre liberté. On est en train de nous la voler, à notre insu, et nous allons nous réveiller demain, et nos enfants, enchaînés aux décisions monétaires des banquiers de Francfort, aux décisions politiques des technocrates de Bruxelles, aux décisions militaires de Washington.
Alors, faudra-t-il refaire la guerre civile, reconquérir une indépendance si chèrement acquise au fil des siècles, ou attendre que l’empire “ Europe ” s’effondre comme tous les empires pour que renaisse la France ?
Rédigé juste avant la campagne présidentielle de 2002, ce libelle avait pour objectif de soutenir la candidature de M. Chevènement, seul à pouvoir rassembler l’électorat souverainiste. Sa campagne timorée et au-dessous du médiocre devait très vite anéantir cet espoir. Le champion s’est disqualifié ; restent les analyses, plus que jamais d’actualité. A une exception près : la dénonciation de notre absence de politique étrangère autonome, message qui, au moins provisoirement, semble avoir été entendu.
Pourquoi Chevènement
Michel Mourlet et Philippe de Saint-Robert
- ISBN : 2-914437-0468
- Broché, 145x210, 44 pages
- 6 €
L’auteur
Michel Mourlet, écrivain et journaliste, administrateur de Défense de la langue française, s’est attaché durant plusieurs années, notamment dans La Une du Groupe Entreprendre et L’Indépendance de Paul-Marie Coûteaux, à soutenir le principe de souveraineté, en particulier sur le plan de l’exception et de la diversité culturelles.
Philippe de Saint-Robert, écrivain, journaliste, producteur d’émissions radiophoniques ; ancien Commissaire général de la langue française ; membre du Haut Conseil de la francophonie ; président de l’Association pour la sauvegarde et l’expansion de la langue française. Il a dirigé, en vue du référendum sur le traité de Maastricht, l’Europe déraisonnable (ouvrage collectif).