Tyrannie chérie

Bernard Leconte

Rire de tout est un des rares privilèges qui restent aux esprits libres et Bernard Leconte dans ce pamphlet ou, par certains côtés, cette autobiographie, s’y donne à cœur joie et quelquefois à l’égard de lui-même. Ce faisant, il déboulonne avec humour certaine institution que beaucoup considèrent comme très vénérable et ramène à leur juste niveau des hommes agités qui se croient très puissants. Il y a là des raisonnements incisifs et imparables et des anecdotes savoureuses, attristantes ou rigolotes au choix.

L’auteur

Quelques opinions sur d’autres ouvrages de Bernard Leconte

Sur La Récrée va finir :
Bernard Leconte non seulement a tracé le portrait du vrai héros de notre temps, qui est le vieillard, mais encore par ce biais original, il a jeté un coup d’œil perçant sur le monde du XX° siècle finissant.
Jean Dutourd (préface)

Sur Le Divorce est une ignominie :
L’auteur manifeste un goût marqué pour les sujets dérangeants et un plaisir quasi sportif à bousculer les idées reçues.
Isabelle Garnier ( Le Figaro Madame)

Une verve coupante que la fureur exaspère…un roman si vif et si méchant.
Michèle Bernstein (Libération)

Sur Qui a peur du bon français :
Contre l’ennemi protéiforme de la novlangue, Leconte a une arme imparable : l’humour.
P.L. Moudenc (Rivarol)

Bernard Leconte, pour combattre, n’a que son équipement de franc-tireur, c’est-à-dire son escopette et sa ceinture de cartouches.  Il s’agit de ne pas gaspiller sa poudre. Aussi vise-t-il à la perfection.
Jean Dutourd (préface)

Sur A la recherche du bon français :
Comment refuserais-je d’en dire tout le bien que j’en pense ? L’auteur est un des bons soldats de notre petite armée de défenseurs de la langue.
Maurice Druon

Sur La France de Sacha Guitry :
Voici un Sacha ragaillardi par quelque 126 pages sans illustrations mais rondement menées dans le style étincelant de quelqu’un qui aime lui aussi la langue française.
Jean-Max Méjean (Le Nouvel Obs)

Sur Qu’allons-nous faire de grand-mère ? :
Il mêle au récit saisissant de la destruction d’une vie une satire féroce de la société contemporaine.
Florent Georgesco (Le Monde)